Nuit blanche, part 01

3 octobre 2004

Après un tour au Pavillon de l'Arsenal, afin d'y voir une exposition intitulé « Objets Publics » qui fera l'objet d'un post dans les jours à venir, (juste après celui consacré à la nuit blanche), direction l'hôtel de ville pour y retrouver After8. Un café et un dossier de presse plus tard, nous nous donnons rendez-vous à l'institut polonais, en début de soirée, ce qui nous permet de vaquer à d'autres occupations, notamment par un passage à Beaubourg, pour y acheter quelques bouquins, dont le livre consacré à Michal Batory Sur les coups de 20 heures, armé d'un café, petite partie d'accrochage de tissus de toutescouleurs, sur un mur, afin de le transformer en présentoir Arf il est déjà tard, je pars et prend un taxi afin qu'il m'emmene à l'alma. Sur le chemin, un passage en bas du trocadéro, et la découverte depuis la banquette arrière, de la flamme éternelle, une installation de Piotr Uklanski.

Aux abords de la place à la flamme copie de celle de la statue de la liberté, un couple filmant la tour eiffel

De là, arrivé à ma destination, les fenêtres de l'institut polonais l'installation sonore et visuelle de Przemo Wojciechowski, Kaléidoscope, surprend et amuse par cette répétition d'images à la fois abstraite, bien qu'avec le bruit l'on peut penser que ce sont des pièces de dominos en plastiques, et hypnotique par cet enchainement de rotation qui a peut être donné à la tête à certains

La multitude de couleur habille la rue et la nuit, c'est toujours un plaisir de voir les fenêtres d'un lieu habitées par un élement en mouvement. De là, nous partons pour l'hôtel de la Trémoille, très joli en soi, mais la carte des cocktails et le lieux agit comme un agent réfractaire sur nous, et partons illico, pour l'hôtel Salomon de Rothschild, bien connu pour avoir été l'espace accueillant le centre national de la photographie (CNP) ayant fermé ses portes, fin juin 2004, au profil de la galerie du Jeu de Paume, ce qui n'est pas plus mal entre nous pour une exposition consacrée à l'univers de Lewis Carroll et de son uvre phare, « Alice au pays des merveilles »

La photo suivante est un carrelage au sol qui rappelle des salle d'eau, et la perspective conjuguée avec le mouvement de scroll de votre navigateur devrait vous surprendre pour l'effet d'optique obtenu

N'ayant pu résister, nous jouons avec les lettres découpées et placées en vrac au sol

Dans le jardin des hampes au bout desquelles flottent des têtes de la reine et de ses soldats avant d'être rappelé dans la hôtel car certains entendant le conteur caché dasn la cave, se pressent au soupirail pour l'écouter, alors qu'il était tout aussi simple de descendre et de l'écouter en toute quiétude dans la fraîcheur

Nous partons de ce quartier par une station qu'aucun de nous n'avais jamais utilisé, en se posant quand même la question de ce qu'il y avait autour, nous n'avons toujours pas la réponse et je doute que nous y retournions de sitôt Et nous voilà arrivé à l'espace qui nous aura bien fait rire : Le Printemps. Pour la simple et bonne raison que 3 singes ont été enfermé dans le magasin et qu'il se promène dedans en toute liberté, utilisant les ascenseurs, les escalators et escaliers, portant des sacs ou jouant à la caissière, voire même aussi se reposant dans le fauteul rond typique des années 7O

Après cette intermède nous descendons vers l'Opréra Garnier afin de voir « L'enfant qui s'envole ». Devant le parvis de l'opéra, se dresse une structure où un enfant tout de blanc vêtu chante accompagné sur le moment par une harpe située au sol, et pendant ce temps-là, le monument de Charles Garnier se pare d'un bleu turquoise, et le contraste est saisissant, et parfois avec la lumière, il me semblait être en présence d'une peinture

Puis nous continuons notre descente vers le palais Brogniart, aussi appelé la bourse, pour une projection d'un film de Buster Keaton sur une musique de Jeff Miles, le tout orchestré par MK2, déçu, nous fûmes de ne pouvoir entrer pour prendre de meilleur photo masi bon tant pis, l'ambiance était là, le film «Les 3 âges » toujours aussi marrant, je vous rappelle que c'est un film datant des années 1920/1930 à partir duquel Buster Keaton allait se faire reconnaître, une foule importante

Pour ceux qui se souviendrait de la fille, c'est Blanche Payson, et elle a joué avec les duo de comiques que furent Laurel & Hardy

Telle une apparition fantômatique sur l'écran géant, Jeff Miles

Marine, au timbre de voix reconnaissable entre tous, enseignante en économie & gestion

Bon, à la fin du la perestation de Jeff Miles, nous partons à la Bibliothèque Richelieu, pour une plongée au plein cur d'un quartier de Pékin grâce à l'installation Red Doors de Wang Gong Xin, laissant Marine et la foule profiter du film « Express Way » engendré par la musique des Troublemakers Et là, arrivé à la bibliothèque (où nous serons mardi pour le vernissage de l'exposition consacrée à Robert Capa), nous prenons toute la mesure de nos accréditations presse, qui mous permettent de ne pas faire la queue, ce qui est plutôt fort appréciable Cette installation composée de 4 murs d'écrans devant lesquels nous circulons et à chaque fois une porte différente s'ouvre nous invitant ainsi à décrouvrir l'autre côté Placée au centre de la cour de la bibliothèque, cette installation est aussi un centre de vie des spectateurs, certains jouant d'ombres chinoises