Hommage à Nil Yalter, à Montpellier

Ces derniers jours avait lieu à Montpellier un hommage à cette plasticienne vidéaste reconnue de part le monde, Nil Yalter (pour la contacter). Une quantité de personnes a du voir ses travaux, puisqu'elle a entamé son travail dans le milieu des années 70, et que certains d'entre eux font partis des collections permanentes du fond national d'art contemporain de Paris, entre autres. Peut être avez-vous vu cette vidéo montrant en gros plan le ventre de l’artiste, sur lequel, avec un feutre noir, elle écrivait autour de son nombril un passage d'un livre. « La femme est à la fois “convexe” et “concave”. Mais encore faut-il qu’on ne l’ait point privé mentalement ou physiquement, du centre principal de sa convexité : le clitoris […]. » Puis, quand son ventre fut recouvert de texte, elle se mettait à danser au rythme d’une musique traditionnelle. (vidéo réalisée lors de la montée effervescente du féminisme en France, La femme sans tête brise le silence autour de la jouissance féminine, furent les propos de Diana Quinby) ou bien encore Calligraphie, où elle laissait transparaître entre la gestuelle de la calligraphie ottomane et le langage de l’ordinateur une certaine ressemblance. Et voilà la signification de ce qu'elle écrivait : "Le mérite n’appartient pas à l’érudit, mais à la science qu’il a su entrevoir." et voilà sa perception "cela signifie une fenêtre entrouverte sur les images que je peux créer avec l’outil : l’ordinateur." (N. Yalter)