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  • Hum, je ne sais pas encore de quoi je vais traiter, mais bon, au moins j'aurais déjà un espace où mettre quelques liens ? Que vais-je mettre ? des liens, des articles, des images, des photos... que sais-je encore... de la vidéo ? non... enfin à voir...
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10 octobre 2004

Entre 19:00 et 04:00, une nuit de samedi à dimanche...



Hier au soir, direction la rue Jean-Pierre Timbaud, pas pour aller dîner au Haïku, bien que j'aurais peut être dû…, un très bon restaurant végétarien entre nous soit dit, mais juste en face où Nuits d'encre nous propose cette fois de découvrir le travail varié et plein de sensibilité de Mathieu Courivaud au travers de clichés variés. Mon coup de cœur va à Alignements, où Mathieu saisit toute l'intensité que révèle un parking fraichement mouillé par une pluie battante, et nimbé par une aura de soleil se faufilant au travers des nuages pour en faire une œuvre forte et saisissante graphiquement. On appréciera aussi cette goutte d'eau en suspension avant de retomber dans un lac, ou encore ses sculptures de fils de fer posées à même le sable formant des oiseaux, ou ce que chacun souhaitera y voir en fonction de son imagination du moment. Après un petit verre de vin, fort prometteur, allons loin, à la MACRÉTEIL (Maison des Arts de Créteil, connue pour ses festivals tel Films de femmes, Exit, pour ses spectacles de danse et ses concerts… à noter le 9 Mars, la venue de Rokia Traoré, en tournée le 07 à Paris et après en France), pour un concert visuel de Pfadfinderei et Modeselektor. Ils ont joué une version de 45 minutes/60minutes live de leur album DVD "Labland" (sortie prévue en novembre 2004).

Les séquences successives de Labland présentent le paysage urbain berlinois comme autant de couches audiovisuelles. Des travaux de terrassement deviennent une moisson de bitume. Des oiseaux prennent leur envol dans une forêt d'arbres virtuels. Une promenade se transforme en construction futuriste. Lecture poétique de Berlin, Labland est un documentaire intime sur une ville à la fois réelle et imaginaire. Sous le béton, la nature est toujours présente. Au bout de la route, une autre ville est à construire. Bref un plaisir tant pour les yeux (projections sur 6 écrans de formats différents) et pour les oreilles. Un grand merci à Eric Dalbin, producteur avisé qui nous invite à profiter de vraies perles... De plus, si vous passez sur le site de ce label de musique visuel, alors vous y découvrirez une très très bonne sélection. (oups, cela doit ce voir, que j'aime bien...). Retour en navette à Bastille, où, après un court passage chez l'épicier le temps de prendre une bouteille, je me lance à la recherche de l'appartement… trouvé grâce au secours de la voisine, le temps de dire bonjour et bonnes vacances à ceux qui partent en Guadeloupe, de se diriger vers le Bal de l'Élysée Montmartre, sans moi, car je préfère aller aux Frigos, en bas de la BNF et en face du Batofar, pour une plongée dans l'univers de Vacarme, revue fêtant la parution de son numéro (entre-nous, j'adore son identité à cette revue où la lettre, ou signe typographique, tiens une grande place dans la  perception du logotype auprès du lectorat) et de Michel Foucault. Là, Yann Beauvais et Thomas Köner et leur œuvre "Tu sempre" (des textes vidéoprojetés sur un mur rotatif dont l'une des faces fait miroir et renvoit les textes sur les visiteurs et l'espace alentour ; une musique électronique reprenant des sons réels de manifestations ; des photographies extraites d'albums privés ; deux piles d'affiches) demeure sans doute l'élément le plus marquant où comment traiter la question du sens afin que le paysage musical ne soit l'écrin duquel une voix se fait entendre. L'ensemble de l'installation génère un effet de propagation et de contamination des images et des sons ; ce qui n'est pas sans nous renvoyer à "aventures virales" de Joseph Nechvatal que l'on peut voir à la galerie Mabel Semmler (rue des Coutures Saint Gervais, paris IIIè) ou revoir (c'est la suite de celle exposée lors du festival "virus")… Encore une nuit où je regrette de n'avoir pris mon APN… Puis après cela, direction un taxi, ce qui me fait penser que je devrais soit déménager, soit acheter un vélo ou scooter… car cela revient un peu cher de prendre un taxi toutes les nuits…
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